Un patrimoine emblématique
Un lieu de vie et d’apprentissage d’exception

L’ENSACF offre à ses étudiants un environnement particulièrement propice à la créativité, grâce à un cadre architectural et naturel exceptionnel.

En 2015, l’école emménage sur les « Côtes de Clermont » dans le nord de l’agglomération dans l’ancien hôpital-sanatorium Sabourin, du nom de Charles Sabourin, médecin pneumologue fondateur du premier sanatorium de France à Durtol, près de Clermont-Ferrand.

Construit entre 1932 et 1934 par l’architecte Albéric Aubert, architecte clermontois formé à l’École des Beaux-Arts de Paris, ce bâtiment constitue le seul exemple d’architecture moderne de l’entre-deux guerres de la région.

Face à sa démolition programmée à la fin des années 90, l’Ordre des Architectes monte au créneau pour alerter l’opinion sur le caractère remarquable de cette architecture fonctionnaliste des années 30, qui avait bénéficié des talents de plusieurs artisans et artistes locaux : le peintre fresquiste Louis Dussour, le sculpteur Gustave Gournier et le ferronnier Georges Bernardin. Depuis 2004, l’intégralité des bâtiments composant l’hôpital sanatorium, ainsi que le jardin d’accompagnement et la grille d’entrée sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaires des Monuments Historiques.

Pour répondre à ses nouvelles fonctions d’école d’architecture, le bâtiment a été transformé et adapté par le cabinet d’architecte Du Besset-Lyon (à qui l’on doit notamment la Maison de la Villette à Paris ou encore le siège du journal Le Monde), avec notamment une grande importance accordée aux espaces collectifs et à la circulation de la lumière.

L’esprit rationnel du bâtiment existant a été préservé avec l’enjeu d’en faire un modèle de cohérence architecturale pour les futurs étudiants.

L’essentiel de la vie étudiante est regroupé au rez-de-chaussée, véritable lieu de vie collective. Les circulations sont déplacées le long de la façade sud, permettant de bénéficier d’une vision panoramique sur un paysage exceptionnellement ouvert. Elles remédient aussi aux inconvénients du rayonnement solaire dans les zones de travail. Une nouvelle structure a été conçue pour répondre aux nouvelles normes de sécurité, notamment sismiques.

Outre la qualité du bâtiment, l’école offre un environnement naturel peu commun, avec son parc de 2,5 hectares donnant sur des vignes, et sa position privilégiée sur les Côtes de Clermont, premier poumon vert du nord de l’agglomération clermontoise.

Le jardin accueille, au titre du 1% artistique, dispositif de sensibilisation à l’art, une oeuvre de Virginie Yassef : une cabane sur un rocher, évoquant le stade originel de l’architecture, entre nature et culture.