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Table ronde

Troisième Table ronde « l’architecture en temps de crise » → 17.12.24

→ Mardi 17 novembre à 18h30 à la Médiathèque de l’ENSACF

 

TABLE RONDE #3

Habiter sous pression climatique

 

La crise met à mal les conditions connues de l’habitat terrestre et les dérèglements climatiques s’imposent à l’architecture en produisant de nouvelles conditions d’habiter. Dans ce contexte nouveau, mais durable, où se situe l’invention architecturale ? À quels desseins répond-elle ? Quelles formes prend-elle ?

Comment l’architecture participe au dessin de nouvelles géographies ?

 

Modération : Laurie Gangarossa, enseignante ENSACF

Avec : Boris Bouchet Architectes, Luc Léotoing (paysage urbanisme), Stéphane Bonzani (docteur en philosophie, professeur HDR), Rémi Laporte, enseignants ENSACF

 

Retrouver l’intégralité des tables rondes L’architecture en temps de crise ICI

 

Photo page d’accueil : Réhabilitation d’une loge médiévale en gite à Plauzat_©Boris Bouchet Architectes et Urbanistes

 

Midis de la médiathèque #7 → 11.12.24

Mercredi 11 décembre 2024 à 12h30 à la médiathèque,

Simon Teyssou s’entretient avec Dominique Machabert

À propos d’Álvaro Siza et du livre « Celui qui n’écrivait pas ».

 

De la conversation qu’il a avec Álvaro Siza, depuis plus de 35 ans, et après plusieurs ouvrages et écrits, Dominique Machabert a décidé d’un nouveau livre et d’un drôle de titre : « Celui qui n’écrivait pas ». Car si l’on n’ignore pas que Siza dessine « comme un ange » (l’ouvrage compte aussi de nombreux dessins), on a longtemps cru, en revanche, qu’il était éloigné de la chose écrite.

Les 65 textes de Siza (sur presque 800), choisis, traduits et présentés dans ce nouveau volume, témoignent du contraire et met en avant ce qu’écrire déroule et installe, fut-ce discrètement, jamais loin du silence et à portée du geste, une pensée.

Aborder l’architecture et l’architecte par ses textes pouvait alors éclairer d’une lumière spéciale le personnage immense qu’est devenu Álvaro Siza.

 

 

Note biographique

Dominique Machabert est auteur et enseignant à l’ENSACF. Sa relation avec le Portugal où il séjourne souvent, et plus largement avec le monde lusophone, l’a conduit à écrire, à traduire, à publier et à se faire, plutôt que spécialiste, conteur et interprète d’une tendance dite de l’École de Porto devenue malgré sa relative discrétion un mouvement majeur et incontournable dans la production architecturale contemporaine.

 

 

Photo : Luis Calau

Deuxième Table ronde « l’architecture en temps de crise » → 27.11.24

→ Mercredi 27 novembre à 18h30 à la Médiathèque de l’ENSACF

TABLE RONDE #2

Relocaliser les ressources

La crise matérielle crée des situations de pénurie de matériaux, d’augmentation des coûts de fabrication et d’allongement des délais de production. Face au vivant, la viabilité supposée du modèle industriel vacille. Comment la société humaine organise les filières autour de circuits courts, d’économies solidaire et circulaire pour inventer d’autres modes d’approvisionnement durables et capables de réenrichir les territoires ?

 

Modération : Hélène Coussedière, enseignante ENSACF

Avec : Victoria Mure-Ravaud, doctorante-enseignante ENSACF, Mathilde Lavenu/Brigitte Floret, Guillaume Munné, enseignants ENSACF et Corentin Vazeux (association Pierre de Touche)

 

 

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Photo page d’accueil : Réhabilitation d’une loge médiévale en gite à Plauzat_©Boris Bouchet Architectes et Urbanistes

CONTEXT MATTERS_20 pratiques engagées 12.11.24

Contexte / Emprunté au latin contextus qui signifie « assemblage, réunion », autrement dit, ce qui entoure. En architecture, le contexte est ce qui entoure le projet (son milieu, les conditions de sa production, etc.). À la provocation koolhaassienne qui consiste à dire fuck au contexte, nous préférons dire, avec Donna Haraway, que « tout cela compte ».

Context Matters / À l’Anthropocène, ère où les humains sont une force géologique destructrice, Haraway répond par un Chthulucène, monde des puissances chthoniennes de la planète Terre où les arachnides tissent leurs jeux de ficelles et où les bestioles que nous sommes s’ancrent, se situent ; se contextualisent.

Context Matters / Quand le contexte compte, les pratiques des architectes ne sont pas seulement localisées, elles sont situées. Le palmarès AMC « 20 femmes architectes à suivre » s’attache à mettre en valeur des profession- nelles âgées de moins de 40 ans qui, chacune à leur manière, repolitise l’architecture. Sans essentialisation ni invisibilisation, inviter toutes ces architectes revient à prendre la mesure de la pluralité des pratiques d’une discipline qui s’interroge.

Context Matters propose 3 tables rondes qui conduisent notamment à interroger le rapport au territoire et à la matérialité construite, et ce que signifie s’engager en architecture.

 

Comité éditorial : Julie André-Garguilo (ENSACF/UMR Ressources), Bénédicte Chaljub (ENSACF/UMR Ressources), Margaux Darrieus (AMC, ENSA Paris-Malaquais/ACS), Amélie Flamand (ENSACF/UMR Ressources), Bérénice Gaussuin (ENSACF/UMR Ressources), Chloé Mariey (ENSACF/UMR Ressources)

 

PROGRAMME

→ 14h-15h30 / ENSACF Grand Amphi / S’inscrire dans un territoire

Participantes : Atelier 56S, Les Ateliers permanents, Vida architecture, Lieue, Grama-Chloé Mariey, Julie Maillard et Élise Coilier

Modération : Amélie Flamand et Bérénice Gaussuin

→ 16h-17h30 / ENSACF Grand Amphi / Matière et construction

Participantes : Atelier MLH, Office Zola, CSA, Marguerite Puyo Architectes, Faire avec, Anamaria Miscu et une étudiante de L2

Modération: Bénédicte Chaljub et Julie André-Garguilo

 

→ 18h30 / Lieu-dit / Ouverture

19h-20h30 / Débat « Formes plurielles de l’engagement (en architecture) » avec Meat architectures et territoires, Bony Mosconi, New South, Océane Ragoucy, Emma Saintonge, Techne Bookshop

Modération : Bénédicte Chaljub, Margaux Darrieus, Amélie Flamand, Bérénice Gaussuin

20h30-23h / Prolongation

 

Avec Agir pour l’égalité

 

Télécharger le programme ICI

Télécharger les portraits des 20 femmes architectes à suivre ICI

Photo page d’accueil : Emma Saintonge

Première Table ronde « l’architecture en temps de crise »_06.11.24

→ Mercredi 06 novembre à 18h30 à la Médiathèque de l’ENSACF

#1 TABLE RONDE

Reconsidérer les choses

Inévitablement, la crise modifie les pratiques des architectes et les objets sur lesquels elles et ils interviennent. Elle les contraint à interroger les systèmes de valeurs qui guident les commandes et les réponses envisageables. Comment la crise invite-t-elle à reconsidérer leur pratique ? Comment appelle-t-elle aussi à une forme de renoncement ou de changement de posture ?

Modération : Julie André-Garguilo, enseignante ENSACF

Avec : Léonor Chabason, doctorante Université de Nantes, Agence Link (Gérald Lafond), Amélie Flamand/Bénedicte Chaljub, enseignantes ENSACF DE ETEH

 

 

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Photo page d’accueil : Réhabilitation d’une loge médiévale en gite à Plauzat_©Boris Bouchet Architectes et Urbanistes / Dessin : Léonor Chabason

 

 

PREMIER RDV_L’architecture en temps de crise_16.10.24_18h30

Mercredi 16 octobre 2024 à 18h30

Médiathèque de l’ENSACF

 

#0 PRÉSENTATION DE L’ OUVRAGE

Architecture en temps de crise
Susanne Stacher, 2023, Architecture en temps de crise, Ed. Birkhaüser

Comment la crise s’est-elle creusée une place parmi les recherches contemporaines en architecture ? Quelles résonances et écarts entre l’approche d’un livre et d’une exposition dédiés au même sujet ?

 

Modération : Julie André-Garguilo, enseignante ENSACF

Avec : Susanne Stacher, enseignante-chercheure ENSA Versailles – Membre du LéaV, professeure HDR

 

 

 

Architecture en temps de crise

Stratégies actuelles et historiques pour la conception de « mondes nouveaux »

Animés par le désir de créer des mondes meilleurs en temps de crise, les architectes cherchent à restructurer la société, à repenser le lien entre la ville et la campagne, à réimaginer les villes et les formes d’habitat, à réinventer l’architecture et sa matérialité – et créent ainsi une nouvelle esthétique. Les crises sont des points de basculement, où le temps est comme suspendu, où les attentes vis-à-vis de l’avenir changent, et où s’ouvrent de nouvelles perspectives.

Prenant appui sur des projets historiques et contemporains, Susanne Stacher examine différentes stratégies architecturales. De nombreuses positions scientifiques et philosophiques (notamment celles de Pierre-Henri Castel et Hartmut Rosa) permettent de questionner les notions de progrès, de croissance, de nature et de société telles qu’elles s’expriment à travers les projets architecturaux présentés.

Ce livre couvre un large spectre historique et constitue un plaidoyer pour une réflexion approfondie sur le rôle de l’architecture et de l’urbanisme face à la crise écologique.

– Une réflexion historique et philosophique sur l’architecture en temps de crise ;

– De l’archaïsme à la recherche de la décélération, de la création par destruction au réenchantement du monde ;

– Projets de Hans Hollein, Bjarke Ingels, Ebenezer Howard, Le Corbusier, Adolf Loos, Paul Otlet, Bernard Rudofsky, etc.

Susanne Stacher est architecte et critique d’architecture. Après avoir commencé sa carrière dans les agences de Renzo Piano, Dominique Perrault, Morger & Degelo, Ibos & Vitart et Shigeru Ban, elle s’est consacrée à la recherche et à l’enseignement. Professeure à l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles, elle enseigne la théorie et la pratique de l’architecture. Son domaine de recherche se situe à la jonction de l’architecture et de l’urbanisme, de la théorie, de l’histoire et de la philosophie. Elle est l’autrice du livre Sublimes visions. Architectures dans les Alpes (Birkhäuser 2018). Ses recherches actuelles se concentrent sur les crises et les récits possibles pour la conception de projets esquissant un autre rapport au monde, thématique qu’elle explore également dans le domaine de la pédagogie.

Source : Ed. Birkhaüser

 

Photo vignette : Réhabilitation d’une loge médiévale en gite à Plauzat_©Boris Bouchet Architectes et Urbanistes

 

 

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EXPOSITION « L’ESTHÉTIQUE DU CHANTIER »

Du 13 septembre 2023 au 3 février 2024, l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF) accueillera cette exposition, construite dans le cadre du cycle « L’Architecture est un Artisanat ».

 

Tous les exposants* appartiennent à l’idée d’une « École Clermontoise » par le lien qu’ils entretiennent avec notre École : ils en sont diplômés, enseignants, anciens étudiants ou anciens enseignants. Les travaux, textes,
dessins ou maquettes exposés ont été réalisés à destination de cette exposition et de la publication qui lui est attachée.

 

*Olivier Agid, Atelier Georges, Atelier du Rouget – Simon Teyssou & associés, Pierre Chabard, Marc-Antoine Durand, Fabriques, FMAU, Bérénice Gaussuin, Rachid Kander et Benjamin Revire – SCOP ABITERRE

 

Télécharger le livret de l’exposition

Programmation Tables rondes sur le thème de l’esthétique du chantier – 18h 30 à la médiathèque

 

  • MARDI 24 OCTOBRE
    • Marc-Antoine Durand : Technique et
    • Frédéric Martinet : Contraste

 

  • MARDI 14 NOVEMBRE
    • Muraille de Chine – Saint-Jacques Clermont-Ferrand
    • Agence Devillers et Associés
    • Rachid Kander
    • Paul Landauer
    • Pierre Chabard

 

  • MARDI 12 DÉCEMBRE
    • Simon Teyssou : révélation et inachèvement
    • Bérénice Gaussuin : inachèvement et révélation

 

  • MARDI 02 AVRIL
    • Pierre Janin : Faire moins (extensif)
    • Benjamin Revire : Geste (intensif)
    • Yvan Okotnikoff : Processus (intensif et extensif)

Table ronde N°4 → Mardi 2 avril 

Dans le cadre de l’exposition « L’esthétique du chantier », la table-ronde n°4 se tiendra le 2 avril à 18h30.  

Avec Pierre Janin (Fabriques), Benjamin Revire (Abiterre) et Yvan Okotnikoff (Atelier Georges) 

 

Des démarches différentes : processus extensif pour les uns, geste intensif pour les autres.  

  • D’une part, un contexte métropolitain, interroger la manière dont les méthodes appliquées dans ce contexte peuvent se conjuguer ou non sur les territoires ; 
  • D’autre part, un architecte qui se positionne comme formateur, dans un processus d’auto-construction, afin précisément que les usagers se sentent également auteurs. 

Rendez-vous à la médiathèque à 18h30 pour découvrir des positionnements très différents par rapport à la question de l’artisanat qui interrogent en même temps l’architecte en tant qu’auteur d’une « œuvre » ! 

 

 

En savoir +

Photos : © Yvan Okotnikoff, Benjamin Revire et Pierre Janin 

12 DÉCEMBRE_TABLE RONDE #3

Révélation et inachèvement : Simon Teyssou

Inachèvement et révélation : Bérénice Gaussuin

18h_à la médiathèque

 

Modérateur :  Nicolas Detry

 

« Toute forme qui n’est pas ordonnée par la structure doit être repoussée » nous dit Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) ; un peu plus tard, Hendrik-Petrus Berlage (1856-1834) estime que « forme et décoration sont une seule et même chose » ; alors qui faut -il croire Viollet ou Berlage ? Qu’en pense Bérénice Gaussuin, architecte du patrimoine, docteur en histoire de l’architecture experte de Viollet-le-Duc ? Et Simon Teyssou, architecte et grand prix d’urbanisme est-il un héritier du « rationalisme structurel » de Viollet-le-Duc et d’Auguste Perret ?

 

Nous vous invitons à partager ce moment d’échange entre Bérénice et Simon, avec Nicolas comme modérateur. Il est probable que nous aurons à cœur d’évoquer ce qui est sous-jacent dans l’exposition « l’esthétique du chantier », des questions qui taraudent les architectes et les théoriciens depuis des siècles comme : la vérité du fait construit, l’esthétique du matériau travaillé, la relation entre masse et ossature, entre structure et revêtement, rationalité espace et structure, l’inachèvement, le chantier comme processus en constante évolution. Cela pourra être abordé aussi bien à l’échelle de l’édifice (Bérénice) et à l’échelle de la ville et du territoire (Simon), ainsi qu’à l’échelle de Richter (Nicolas).

 

Dans le cadre de l’exposition « L’esthétique du chantier », présentée à l’ENSACF jusqu’au 03 février 2024.

Crédit photos : Benoit Alazard et Bérénice Gaussuin

MURAILLE DE CHINE SAINT-JACQUES_CLERMONT-FD / TABLE RONDE N°2

MARDI 14 NOVEMBRE → 18h_à la médiathèque

 

Dans le cadre de l’exposition « L’esthétique du chantier », présentée à l’ENSACF jusqu’au 3 février, une programmation de tables rondes autour des exposants est proposée.

La deuxième se tiendra le 14 novembre à 18h à la médiathèque de l’école.

Au printemps 2023, dans le quartier Saint-Jacques démarre la démolition du bâtiment 101, dit « la Muraille de Chine » de Clermont-Ferrand, un grand ensemble de logements de 320 mètres de long et neuf niveaux, livré en 1961.

À l’occasion de cette opération de grande envergure, les intervenants reviendront sur le processus qui a mené à la déconstruction du bâtiment, au temps long des décisions et aux enjeux politiques, sociaux, environnementaux et urbains qui accompagnent la rénovation urbaine.

 

Pour en parler :

→ Rachid Kander, architecte, directeur général d’Assemblia et de la SPL Clermont Auvergne ;

→ L’agence d’architecture, d’urbanisme, d’infrastructure et de paysage Devillers & associés ;

→ Paul Landauer, architecte, docteur en histoire de l’architecture, professeur à l’ENSAVT Paris Est ;

→ Olivier Agid, plasticien, architecte de l’image.

 

Préparation et modération : Bénédicte Chaljub, enseignante à l’ENSACF et Loïc Parmentier, enseignant à l’ENSA Lyon

 

Crédit photo : Ville de Clermont-Ferrand