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Architecture

JOURNÉE PORTES OUVERTES_Samedi 4 mars 2023

Les équipes et les étudiants de l’École de Clermont-Ferrand se mobilisent pour vous présenter au mieux les formations proposées, vous renseigner sur les conditions d’admission, et vous offrir une vue d’ensemble de notre établissement !

 

Étudiants, personnels administratif et enseignants seront là pour vous accueillir de 9h à 17h. Tout au long de la journée, des conférences (à 9h30, 11h30, 14h et 16h) et des visites guidées vous seront proposées.

 

Retrouvez les vidéos :

  • de présentation de l’École : ici
  • de présentation par Simon TEYSSOU, architecte et directeur : ici
  • de présentation des études par Hélène GUICQUERO, directrice des études et des relations internationales : ici
  • des interviews d’étudiants : ici

Retrouvez également :

  • les modalités d’inscription ici
  • toutes les infos sur les études à l’ENSACF ici
  • toutes les ressources disponibles à l’ENSACF (médiathèque, ateliers, audiovisuel, informatique, etc.) ici

 

Possibilité de restauration sur place au Kiosque Sabourin du CROUS

 

L’ENSACF S’ENGAGE pour l’engagement étudiant

Étudiant.e.s engagé.e.s dans une activité bénévole, associative, professionnelle, militaire, civique, un mandat électif, l’ENSACF reconnaît et valorise votre engagement, par un accompagnement de la CFVE et de la Direction des études, et l’attribution de 2 ECTS sur votre cycle d’études.

 

À travers l’engagement étudiant, c’est la participation à la vie de l’ENSACF tout comme à la vie de la cité qui est reconnu. Il s’agit de participer, à sa dimension, à la construction de la société dans laquelle nous souhaitons vivre et de cultiver un esprit d’ouverture. Ce dispositif permet de conforter l’idée que l’apprentissage du métier d’architecte se poursuit en dehors des murs de l’école, et notamment au travers d’expériences vécues au sein des réalités contemporaines.

 

Pour plus de renseignements, pour connaître les activités susceptibles d’être valorisées, les modalités et date de dépôt, rendez-vous dans la rubrique « l’école s’engage ».

 

 

 

VENIR À l’ENSACF

Nous sommes ravis de vous accueillir nombreux !

Pour plus de facilités, nous conseillons fortement d’utiliser les transports en commun !

 

GRATUITÉ les week-ends à Clermont-Ferrand !

 

Pour venir à l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand :

  • par le TRAM, ligne A et descendre à l’arrêt les Vignes ;
  • par le BUS, lignes 3 et 31 et descendre à l’arrêt les Vignes.

Vous avez aussi la possibilité de venir en vélo en libre-service.

 

Plusieurs parkings relais sont disponibles à proximité de l’école dont le plus proche :

https://www.t2c.fr/parc-relais-les-pistes

 

INFO + : Vous avez la possibilité de manger au Kiosque Sabourin du CROUS, ouvert de 10h à 15h.

STAGE « Égalité des chances en architecture »

L’ENSACF accueille, du 13 au 17 février, le stage national « Égalité des chances en architecture », organisé par la Fondation Culture et Diversité avec les Écoles Nationales Supérieures d’Architecture.

 

Les programmes « Égalité des Chances » ont pour objectif d’informer les jeunes de milieux modestes sur les études supérieures culturelles et artistiques et de les aider à préparer les concours d’entrée aux grandes Écoles de la Culture.

Depuis 2009, des lycéens sont accompagnés vers des études en architecture grâce au partenariat établi entre la Fondation, les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale et 17 Écoles Nationales Supérieures d’Architecture.

Chaque année, chacune des ENSA partenaires du programme sensibilise les élèves de son territoire par des interventions dans les lycées : les lycées Pierre-Joël-Bonté de Riom et Jean-Zay de Thiers pour l’ENSACF.

Une trentaine d’élèves de Terminale, principalement en filières professionnelle et technologique, participe ensuite au Stage Égalité des Chances organisé au sein de deux écoles d’architecture afin de se préparer aux procédures d’admission. Ce stage d’une semaine a lieu pendant les vacances scolaires de février. Les élèves bénéficient de cours, de visites de monuments, de chantiers et d’agences, ainsi que de rencontres avec des enseignants et des professionnels. Ils réalisent également un projet architectural, présenté en fin de semaine devant un jury.

Ils passent ensuite les épreuves d’admission aux concours dans les mêmes conditions que les autres bacheliers. Une fois entrés en ENSA, ils bénéficient d’une aide pédagogique et culturelle et, pour les boursiers, d’une aide financière.

Le stage Égalité des Chances à l’ENSACF est encadré par Magdeleine LOUNIS-DE-VENDÔMOIS et Sabine THUILIER, enseignantes TPCAU.

Les 17 ENSA partenaires du programme sont les ENSA de Bordeaux, Bretagne, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Marseille, Montpellier, Nantes, Normandie, Paris-Est, Paris La Villette, Paris-Val de Seine, Paris-Malaquais, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulouse, Versailles.

 

Plus d’information sur le dispositif national « Égalité des chances » sur le site de la Fondation Culture et Diversité :

Égalité des chances – Fondation Culture & Diversité

 

 

 

Visite guidée du chantier de la Médiathèque de Clermont-Ferrand, sortie sur le Pariou et différents ateliers (modelage, maquettes, prise de parole…) sont proposés aux lycéens pendant cette semaine de stage.

 

EXPOSITION_10 janvier > 10 février 2023

Du 10 janvier au 10 février 2023

Salle d’exposition de l’ENSACF

 

Cette exposition invite à revisiter un champ des possibles, cette quinzaine d’années (1962/1977) qui vit le renouvellement de l’enseignement accompagner celui de l’architecture, de l’urbanisme et des professions qui leurs sont rattachées. Le refus de l’héritage ou tout au moins son évolution, la réinvention des formes et des contenus pédagogiques qui s’en est suivie et enfin les hypothèses qui furent formulées pour la société et l’architecture sont les grandes thématiques qui permettent d’analyser l’aspiration à faire de l’architecture autrement.

 

Commissariat de l’exposition : Caroline Maniaque (ENSA Normandie), Eléonore Marantz (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Jean-Louis Violeau (ENSA Nantes). Scénographie : Auriane Bernard Guelle.

D’après l’exposition originale conçue et présentée à la Cité de l’architecture et du patrimoine pour les 50 ans de mai 68.

Cette manifestation a bénéficié du soutien du ministère de la Culture (Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère) et de l’appui de la Cité de l’architecture & du patrimoine.

 

 

Une table-ronde aura lieu le mardi 10 janvier à 18h dans le Grand amphi de l’ENSACF autour des “Actualités des questionnements portés par Mai 68”. Elle consistera en une présentation du contenu de l’exposition, ainsi qu’un échange avec les auteurs sur la permanence aujourd’hui de certaines réflexions menées alors.

 

Les intervenants :

Caroline Maniaque, architecte et historienne et Jean-Louis Violeau, sociologue, tous deux commissaires de l’exposition
Bénédicte Chaljub et Guillaume Meigneux, architectes et enseignants à l’ENSACF

 

 

L’ENSACF est à Auversup

Retrouvez l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand du jeudi 19 au samedi 21 janvier 2023 sur le salon Auversup.

Des membres de l’équipe pédagogique ainsi que des étudiants seront là pour vous accueillir et vous présenter les études en architecture. Vous pourrez vous renseigner sur Parcoursup et les modalités d’inscription, sur la filière et ses spécificités, sur l’école et ses engagements.

L’ENSACF vous propose également une présentation des études en architecture le vendredi 20 janvier à 11h. N’hésitez pas à y participer.

Et pour plus de renseignements, venez échanger avec nos enseignants et nos étudiants : l’école ouvrira ses portes le samedi 4 mars de 9h à 17h.

 

Télécharger la plaquette de l’école

En savoir plus sur Auversup

 

APPEL À CANDIDATURES jusqu’au 22 décembre minuit

SANA est le nouveau dispositif d’incubation proposé par l’ENSACF afin d’accompagner les jeunes agences d’architecture dans leur développement.

Lancé au début de l’année 2023, cet incubateur est pensé comme un accélérateur d’agences créées il y a moins de 5 ans et qui ambitionnent de penser et de construire l’architecture autrement. Dans la lignée des valeurs de l’ENSACF, centrées sur la ruralité, les villes moyennes et la transition écologique, cette nouvelle formation se veut tournée vers les pratiques innovantes de l’architecture.

Pourquoi SANA ? Sana signifie sain en latin et fait référence à l’architecture de l’ENSACF, installée dans l’ancien sanatorium de la ville de Clermont-Ferrand. Un incubateur pensé pour accompagner une architecture saine, en résonance avec les valeurs de l’ENSACF.

 

Comment candidater ?

SANA est ouvert à toutes les entreprises d’architecture créées ou reprises depuis moins de 5 ans et immatriculées en France. Les candidatures sont ouvertes aux agences d’architecture de maîtrise d’œuvre inscrites à l’Ordre des Architectes proposant une pensée alternative et innovante ou à des entreprises innovantes agissant sur le cadre de vie (urbanisme, paysage, AMO).

La date limite de réception des dossiers est fixée au jeudi 22 décembre à minuit.

 

Retrouvez toutes les informations pour candidater dans les documents à télécharger ci-dessous.

 

Télécharger l’appel à candidature

Télécharger le formulaire d’inscription

 

 

Les 20 directeurs des ENSA signent une tribune commune sur l’enseignement de l’architecture.

TRIBUNE également parue dans le Monde du 2 décembre 2022

 

L’architecture est un acte de transformation de l’espace. Dans un monde en mutation accélérée, dont le modèle de développement épuise les sables d’Australie pour construire des tours à Dubaï, où la climatisation généralisée et énergivore peut diffuser les virus, où 100 millions de personnes vivent sous la menace de la submersion marine, où les milieux naturels se dégradent plus vite qu’ils ne peuvent se régénérer, l’acte de concevoir et de construire a plus que jamais un impact sur la sauvegarde de la planète Terre et de sa population.

Jamais l’architecture, ses métiers, ses disciplines, ses formations n’ont été dans un rapport aussi immédiat aux enjeux contemporains. C’est précisément au moment où l’habitabilité du monde est en question que le rôle des écoles d’architecture se rappelle à tous. Ce rôle réside en premier lieu à former ceux qui concevront, qui transformeront et qui prendront soin des nouveaux milieux au sein desquels les sociétés pourront s’épanouir.

Pour ce faire, les écoles d’architecture disposent d’une spécificité remarquable : elles offrent un environnement de formation, de construction de la pensée et de construction de l’action qui repose sur la culture de projet, dans un élan à la fois partagé, prospectif et responsable.

 

Attractivité

Quand tout pousse à davantage d’architecture, l’architecte, lui, voit sa reconnaissance professionnelle diminuer. Rares sont aujourd’hui les maîtres d’ouvrage privés qui confient le suivi de chantier à l’agence qui en a dessiné les plans ; cette désarticulation des liens savants entre conception et réalisation démultiplie les effets de non-maîtrise du projet global.

Face aux enjeux de lutte contre le réchauffement climatique et de sauvegarde de la biodiversité, le retour et le développement des pratiques pluridisciplinaires des métiers de la construction et de l’aménagement sont fondamentaux pour développer les nouveaux modèles à faible impact.

Par ailleurs, la France est le pays d’Europe qui recense le moins d’architectes avec 30 000 architectes inscrits à l’ordre, contre 56 000 en Espagne, 111 000 en Allemagne et 160 000 en Italie. L’âge moyen des architectes français, 51 ans, laisse imaginer la pénurie à venir d’ici la prochaine décennie. Moins d’architectes n’ont jamais produit plus d’architecture.

Les effectifs des vingt écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) se sont stabilisés à hauteur de 20 000 étudiants depuis une vingtaine d’années. Dans le même temps, les effectifs d’étudiants nationaux ont progressé de plus de 28 % et ceux des écoles d’ingénieurs publiques de 52 %. L’attractivité de la formation est pourtant là, puisque le taux d’accès moyen national sur Parcoursup est de seulement 13 %.

 

« Les ENSA ont inscrit l’écoconstruction, l’intervention dans l’existant, la régénération des territoires, la médiation, le numérique et les activités de recherche dans la formation initiale »

 

Cette attractivité est le témoin des efforts considérables entrepris par les écoles depuis les réformes de 2005 et 2018, inscrivant les établissements dans l’enseignement supérieur. Les ENSA ont multiplié les doubles cursus avec les écoles d’ingénieur, d’art, de paysage, de commerce, les instituts de sciences politiques et d’urbanisme ou les universités. Elles ont inscrit l’écoconstruction, l’intervention dans l’existant, la régénération des territoires, la médiation, le numérique et les activités de recherche dans la formation initiale.

Elles ont créé de nombreux diplômes de spécialisation dans le patrimoine, les risques majeurs, la conception postcarbone ou l’urbanisme, ouverts à plusieurs cursus d’origines diverses. La population étudiante en formation initiale est paritaire (60 % de femmes), mixte (30 % de boursiers), issue de toutes les filières de baccalauréat, auxquelles s’ajoutent les formations professionnelles continues et l’apprentissage. Le résultat est une insertion professionnelle des diplômés après trois ans à 85 % dans leur domaine de compétence, et à 82 % avec un emploi stable.

Les écoles délivrent toutes des thèses de doctorat, complétant le cursus LMD (licence master doctorat), ainsi que l’habilitation à la maîtrise d’œuvre permettant l’inscription au tableau de l’ordre. Elles ont créé des laboratoires de recherche reconnus par les organismes nationaux comme le CNRS, et sont lauréates d’appels à projets de premier plan lancés par l’Agence nationale de la recherche ou les plans d’investissement d’avenir.

L’architecture est en relation directe avec les entreprises du bâtiment, secteur qui doit complètement se restructurer pour atteindre les objectifs de la transition écologique. Les ENSA sont à même de porter des chaires industrielles permettant le développement de nouveaux matériaux et modes de construction, de valorisation des déchets ou de recyclage, ou encore de stratégies de réemploi.

 

Un enjeu sociétal

De nouveaux modèles d’agences émergent pour accompagner les acteurs publics et privés dans la transition et la transformation. Ces structures peuvent être accompagnées par des incubateurs au sein même des ENSA, comme dans toutes les grandes écoles, afin de porter ces innovations à un stade de développement autonome.

À l’invitation de la Commission européenne, qui appelle à la création d’un Nouveau Bauhaus pour répondre aux enjeux climatiques, et à l’appui de la stratégie nationale de l’architecture, nous appelons à un investissement massif dans les écoles d’architecture afin de former les futurs acteurs de la transition.

Toutes les écoles pourront dès lors atteindre une taille critique efficiente, et de nouvelles formations à l’architecture pourront s’ouvrir dans les régions qui en sont dépourvues (Centre-Val-de-Loire, Bourgogne-Franche-Comté, outre-mer). Il faut former plus d’étudiants à l’architecture (les futurs maîtres d’ouvrage, ingénieurs, urbanistes) pour partager une culture commune, et former plus d’architectes aux métiers d’avenir.

La formation en architecture n’est pas un enjeu professionnel, c’est un enjeu sociétal et environnemental.

 

Les directeurs des vingt écoles nationales supérieures d’architecture sont signataires de cette tribune. Il s’agit de :

Philippe Bach (Paris-Val de Seine), Didier Briand (Bretagne), François Brouat (Paris-Belleville), Sophie Chabot (Lyon), Philippe Cieren (Strasbourg), Hélène Corset Maillard (Marseille), Pierre Fernandez (Toulouse), Jean-Baptiste de Froment (Paris-Malaquais), Raphaël Labrunye (Normandie), Éric Lengereau (Nantes), Cédric Liebert (Saint-Etienne), Pablo Lhoas (Lille), Gaëlle Perraudin (Nancy), Jean-Christophe Quinton (Versailles), Caroline Lecourtois (Paris-La Villette), Amina Sellali (Paris-Est), Simon Teyssou (Clermont-Ferrand), Thierry Verdier (Montpellier), Marie Wozniak (Grenoble), Camille Zvenigorodsky (Bordeaux).

 

EXPÉRIENCE ET REPRÉSENTATION_Exposition L2

« La muraille de Chine »

24 novembre → 08 décembre 2022

Salle d’exposition_ENSACF

 

Dans la continuité des enseignements fondamentaux concernant la représentation visuelle et les expressions plastiques proposés en L1, cet enseignement a pour ambition de lier l’expérimentation et la représentation, le sensible et le technique, l’existant et la fiction.

Inviter les étudiants arrivant en 2e année à se saisir des outils multiples de la création plastique et graphique en lien avec l’architecture.

Apprendre à saisir les données d’une expérience et les rendre sensibles par l’expérimentation.

Plonger l’étudiante dans une expérience esthétique par la manipulation des modes de représentations graphiques, volumétriques et spatiales. Mettre en place une dynamique de création afin de permettre aux étudiants d’expérimenter leur propre sensibilité et de s’exprimer en conséquence. Il s’agit aussi, par cet atelier, de venir questionner et nourrir l’activité purement projectuelle en décloisonnant expérimentation, conception et représentation.

Chaînés en trois phases, l’enseignement APV et l’enseignement RA sont liés à un existant, cette année l’édifice clermontois communément appelé « La muraille de Chine » qui est en cours de démolition.

Ce projet de déconstruction/démolition de La Muraille de Chine est porté par l’Entreprise Publique Locale Assemblia. L’opportunité d’avoir accès aux espaces de la Muraille en voie de déconstruction a été possible grâçe à Olivier Agid (artiste intégré au projet de déconstruction), l’équipe ATR de l’ENSACF le remercie chaleureusement pour son attention et sa grande disponibilité.

 

Les travaux de l’ensemble des étudiants réalisés durant les trois phases de travail sont ici regroupés lors de cette restitution.

 

Photo : Entreprise IRIS

ARCHÉTYPES, LIEUX, EXPÉRIMENTATIONS_exposition

Exposition  LICENCE 1 – 2022-2023

Jusqu’au 18 novembre 2022 | Salle d’expo de l’ENSACF

 

La deuxième séquence du semestre vise à explorer les archétypes de l’architecture. Nous partons du postulat que toutes les architectures, à travers tous les âges, peuvent être pensées comme étant issues d’un nombre restreint d’archétypes. Savoir les caractériser permet de les convoquer comme instruments de compréhension, d’analyse et de conception. Les archétypes deviennent des outils efficaces pour rendre compte de l’expérience que l’on fait des lieux construits lorsqu’on les parcourt. Ils permettent de décrire aussi bien l’architecture savante que l’architecture vernaculaire. Au sens large, l’archétype est l’image primordiale, l’image mère, celle qui alimente les images personnelles et qui les nourrit à partir d’un même fonds archaïque.

 

Pendant trois séances, trois archétypes de l’architecture sont expérimentés.

 

L’archétype Masse – Creuser ou Agglomérer pour faire rentrer la lumière. Soustraire et assembler la matière pour ménager un espace, créer un parcours. Rechercher différentes qualités de lumière: directe, second jour, filtre… Le projet parle de quelque chose de monolithique ou d’unitaire.

L’archétype Filigrane / Penser l’assemblage structurel comme poésie de l’espace. Générer une forme spatiale en assemblant des éléments identiques. Penser une spatialité structurelle et la question du rythme dans le parcours. Le projet parle de répétition, de quelque chose de sériel.

L’archétype Plan / Penser l’espace comme matière. Modeler le vide à partir d’une disposition d’éléments disjoints. Rechercher des continuités non matérielles. Penser le parcours comme continuum. Le projet parle de flottement, de disparition de l’enveloppe, de cadrage, de paysage.

La séquence s’achève, par un workshop d’une semaine dans l’ancienne carrière de Durtol qui offre un temps offert au tâtonnement, par la confrontation concrète au faire, par l’implication de chacun dans un travail collectif de construction, par l’engagement du corps, par la perception immédiate des forces et de la résistance des matériaux. Ce temps donne l’occasion d’aborder de manière enjouée les expériences originelles de l’installation, de la construction et de redécouvrir les émergences du sentiment d’abri. Autant d’opportunités, à partir d’exercices simples, de questionner les premiers gestes du construit et du bâti : installation dans un site, édifications éphémères utilisant les matériaux présents sur place (briques, tasseaux et lattes de bois, sable), expérimentation des structures de base…

 

Enseignants : Marc-Antoine Durand, Jérôme Lafond, Magdeleine Lounis, Marie-Hélène Gay-Charpin, Frédéric Martinet

Moniteurs : Nathanaël Peronnet, Pierre Solier, Sophie Billerault, Andranik Shahmirian, Antonin Nguema Ondo