ENSA Clermont-Ferrand

→ Du 9 au 13 mai

Dans le cadre du travail des étudiants en enseignement au choix « Design build » effectué à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand

Le groupe travaille sur une transformation lente, sur plusieurs années autour de l’élaboration d’un plan guide évolutif du jardin de Sabourin. L’élaboration de ce plan guide donnera des orientations et une philosophie aux travaux qui seront effectués dans les années futures.

Le jardin devient un lieu d’expérimentation, où il s’agit de tester les usages. La démarche pédagogique est aussi de « faire » en s’appuyant sur un existant. Ces expérimentations engagent la participation des étudiants de « Design build » et de Laetitia Belala, en charge de l’enseignement, aux côtés de Bertrand Rétif, paysagiste.

Ces actions dans le jardin font suite au chantier de revégétalisation du parking en mars 2021.

Durant la semaine du 9 au 13 mai, l’ensemble des étudiants et personnels de l’École sont invités à parcourir le jardin et faire évoluer leur regard sur l’écologie, les biotopes, la présence du vivant, ses interactions et ses équilibres.

À cette occasion, des naturalistes (paysagiste, botaniste, écologue, géologue et zoologue) interviendront.

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Depuis 2015, Sauve Qui Peut le Court-Métrage et l’École nationale d’architecture de Clermont-Ferrand développent, avec l’appui de la DRAC, une résidence d’écriture de scénario.

Cette année, Foued Mansour, lauréat de la 7^e édition de la résidence d’écriture pour un travail sur le long métrage Sans verser mes larmes sera présent à la villa Sabourin du lundi 7 mars au vendredi 15 avril 2022.

Foued Mansour intègre une école de cinéma, mais préfère rapidement se confronter à la réalité́ des tournages.

Il réalise Yvan le prévisible en 2005, une satire sur le mariage. À la suite d’une rencontre avec une conseillère du RMI, il écrit La raison de l’autre, court métrage qui traite du questionnement d’une travailleuse sociale face à la situation d’un érémiste. Avec l’aide du Conseil régional de Picardie, il tourne à Creil, dans les véritables locaux de l’action sociale de la ville. Le film conclura son parcours par une nomination aux César 2010.

Avec Un homme debout, court métrage de 2011, il aborde le thème de la reconstruction personnelle et du droit à la deuxième chance. Le film remportera le prix Beaumarchais du scenario au festival de Brest, avant d’être présélectionné pour le César du meilleur court métrage 2012.

Il réalise l’année suivante un nouveau court La dernière caravane, western social tourné en noir et blanc qui sera présenté aux festivals de Clermont- Ferrand, de New York et Los Angeles, puis obtiendra le prix Beaumarchais du scenario au festival Cinémed de Montpellier. Le film sera sélectionné au César du meilleur court métrage 2014. En 2019, son nouveau film, Le chant d’Ahmed, reçoit le grand prix Unifrance 2019 avant d’être nommé aux César 2020. Cinéaste de la réalité́ sociale, Foued travaille actuellement à l’écriture de son premier long métrage.

COURTS MÉTRAGES

Réalisateur, scénariste

2005 : La barrière des préjugés (coréal. Luc Saint-Eloy)

2005 : Yvan le prévisible

2008 : La raison de l’autre, prix Adami d’interprétation féminine pour Chloé́ Berthier Clermont-Ferrand 2009

2010 : Un homme debout, sélection nationale Clermont- Ferrand 2011

2012 : La dernière caravane, sélection nationale Clermont- Ferrand 2012

2018 : Le chant d’Ahmed, sélection nationale Clermont- Ferrand 2019, Ouverture Clermont- Ferrand

2021 : grand prix Unifrance du court métrage 2019

Les équipes et les étudiants de l’École de Clermont-Ferrand se mobilisent pour vous présenter au mieux les formations proposées, vous renseigner sur les conditions d’admission, et vous offrir une vue d’ensemble de notre établissement !

Cette année, la journée portes-ouvertes aura lieu en présentiel. Étudiants, personnels administratif et enseignant seront là pour vous accueillir de 9h à 17h. Tout au long de la journée, des conférences (à 9h30, 11h, 13h30 et 15h) et des visites guidées vous seront proposées.

Le pass sanitaire est obligatoire.

Retrouvez les vidéos :

• de présentation de l’École : ici
• de présentation par Simon TEYSSOU, architecte et directeur : ici
• de présentation des études par Hélène GUICQUERO, directrice des études et des relations internationales : ici
• des interviews d’étudiants :  ici

Retrouvez également :

• les modalités d’inscription ici
• toutes les infos sur les études à l’ENSACF ici
• toutes les ressources disponibles à l’ENSACF (médiathèque, ateliers, audiovisuel, informatique etc.) ici

Possibilité de restauration sur place au Kiosque Sabourin du CROUS de 10h à 15h

Télécharger le programme de la journée

Conférence de Toni GIRONÈS, estudi d’arquitectura toni gironès saderra
→ Architecte

Dans la cadre de sa biennale « L’architecture est un artisanat », l’ENSACF reçoit jeudi 27 janvier à 18h, Toni Gironès, architecte catalan sur la thématique de « l’architecture en temps de crise ».

Programmation proposée par la Commission de valorisation de la culture architecturale de l’ENSACF.

Crise : état d’un phénomène qui s’éternise.

Celle qui se définissait comme une apparition brusque, un point d’intensité au sein d’une période limitée, invite aujourd’hui à être regardée comme une condition d’habiter notre monde.

La crise n’épargne pas la discipline architecturale : crise des ressources, crise des écologies, voire crise du/des métier(s) de l’architecture. La liste est loin d’être exhaustive…

Dernièrement, le terme a même été associé à l’enseignement en architecture avec le titre à la une du dernier numéro de la revue d’a : « écoles d’architecture : un modèle en crise ? ».

Le mot devient ainsi une sorte de mot-valise, voire de « mot magique » pour reprendre la formule à Stéphanie Sonnette. Est-ce que le répéter est une manière de lui faire perdre son aura exceptionnelle et fascinante, soit de le banaliser et de l’incorporer à notre quotidien ?

Dès lors, comment envisager ce que la crise fait à l’architecture, alors que le phénomène est devenu un état, durable et généralisé, avec lequel il faut bien composer ? Cette transition de sens est-elle à entendre comme une perte ou comme une opportunité pour l’architecture ?

Entendre la voix de Toni Gironès est une manière d’entrer dans ce débat qui, tout en pouvant paraître parfois écrasant, mobilise également les conditions concrètes et inventives que nous partageons tous. Il s’agira alors d’enquêter sur celles-ci depuis sa posture d’architecte, sa culture du projet et ses tentatives d’actions construites.

27/01/22_18h_Grand amphithéâtre de l’ENSACF

Diffusion également en direct sur la chaîne Youtube de l’ENSACF

Télécharger les références présentes à la médiathèque de l’ENSACF

« Topografías en el tiempo : la experiencia de la arquitectura »