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Séminaire sur les ruralités : Une certaine idée de la campagne → du 01.12.25 au 04.12.25 à l’ENSACF  

Séminaire pédagogie, recherche et pratique sur les ruralités

Une certaine idée de la campagne

 
 
Du 1 au 4 décembre 2025 à l’ENSACF
 

À l’initiative du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le grand prix de l’urbanisme a été attribué le 21 avril 2023 à Simon TEYSSOU, architecte-urbaniste, concepteur et directeur de l’ENSACF de2019 à janvier 2025.Le jury a distingué à cette occasion un lauréat pour « son engagement et son action en faveur des territoires ruraux et périurbains », à la fois en qualité de praticien, mais aussi en qualité de directeur de l’ENSACF.  

 

L’École se saisit de cette actualité pour organiser à la fin de l’automne 2025 un séminaire de pédagogie, recherche et pratique autour de cette notion de « ruralité » afin d’engager une réflexion rétrospective et prospective impliquant les différentes communautés de l’ENSACF et avec l’appui de personnalités extérieures expertes dans ce domaine.  

 

L’ENSACF travaille sur le devenir des ruralités, des petites villes de demain et des situations périurbaines depuis de nombreuses années. Ce séminaire sera l’occasion de retracer la généalogie de cet axe du projet d’établissement : les filiations unissant les grandes figures ayant traversé l’école, et l’évolution de l’approche des territoires ruraux au sein d’établissements initialement davantage focalisés sur le fait urbain. Ce phénomène progressif de décentrement des territoires explorés au sein de la pédagogie sera l’occasion d’identifier les enjeux de projets qui leur sont spécifiques et la manière dont ils se traduisent au sein des enseignements dispensés.  

 

Dans le prolongement de cette réflexion, le séminaire s’attachera à observer et mesurer, sous le prisme des retours d’expériences de jeunes praticiens et praticiennes et autres auteurs et autrices du projet, l’étendue des compétences et des dispositifs d’actions qui paraissent aujourd’hui nécessaires au(x) métier(s) d’architecte dans ces territoires. 

 

Détails du programme à venir.

 

Visuel : Caspar David Friedrich – Prés à Greifswald

Conférence inaugurale : BARRAULT PRESSACCO →  29.09.25

Conférence inaugurale

Lundi 29 septembre 2025 à 18h30
Entrée libre
Salle Cocteau, Maison de la Culture
En partenariat avec la Ville de Clermont-Ferrand
 

L’ENSACF accueille Thibaut Barrault et Cyril Pressacco de l’agence Barrault Pressacco pour sa Conférence inaugurale 2025-2026.

 

« La forme et le discours »

 

Par forme, nous entendons le résultat de la transformation de la matière, et ainsi la mise en œuvre d’une pensée. Par discours, nous envisageons à la fois les récits théoriques qui structurent la discipline, mais aussi l’engagement culturel et citoyen qui oblige les architectes. Dans tous les cas, les deux sujets sont indissociables, et ne peuvent exister l’un sans l’autre. Sans discours la forme est inerte, aphone, désincarnée, et à l’inverse, sans forme, le discours demeure volatile, non opérant, privé d’effectivité.

 

L’architecture, discipline à la fois ouverte et autonome, navigue ainsi entre la détermination de la forme par le discours, et l’ajustement du discours par la forme. Au cœur de cette dialectique, l’architecte puise dans tous les savoirs — qu’ils soient fondamentaux ou connexes à la discipline — ce qui sera le plus opérant, ce qui rendra la forme signifiante et engagée. Ainsi, peut-être que les études d’architecture initient et structurent cette réflexion sans fin qui, cours après cours, projet après projet, semestre après semestre, pousse les étudiants et les étudiantes à se confronter à ces mêmes questions, obsédantes et fondamentales : À cette forme, quel discours ? À ce discours, quelle forme ? Par cette forme-là, plutôt que par celle-ci, qu’est-ce que je vais dire ? Et ce que je dis — pourquoi cela prendrait-il cette forme-là, plutôt qu’une autre ?

 

L’AGENCE
Barrault Pressacco est une agence créée en 2009 par Thibaut Barrault et Cyril Pressacco. Ses domaines d’interventions couvrent  les projets urbains, les stratégies métropolitaines, l’architecture, la recherche et l’enseignement.  L’agence compte aujourd’hui une vingtaine de collaborateurs qui organisent les interactions nécessaires entre des sujets aux échelles variées, afin de construire collectivement une œuvre actuelle et engagée. 

 

THIBAUT BARRAULT 
Thibaut Barrault enseigne depuis 2007 à l’ENSA Paris Est, et a obtenu un poste de Maître de Conférences titulaire en 2021. Il a dirigé de nombreux ateliers de projets, en Licence ou en Master, sur des sujets et échelles variés. Il assure également un cours théorique en Master sur la question des assemblages, qui fait l’objet d’un parcours de recherche parallèle et d’une inscription prochaine en doctorat. Thibaut fut également commissaire général de la Winter School 2024, sur le thème des Formes du Réemploi. 

 

CYRIL PRESSACCO 
Cyril Pressacco a enseigné entre 2007 et 2020 à l’ENSA Paris Est, puis depuis 2020 à l’ENSA Normandie. Il y a obtenu un poste de Maître de Conférences titulaire en 2023. Il a également dirigé de nombreux studios de projet, en Licence et en Master. Il poursuit de son côté une recherche théorique sur les matériaux, l’expérimentation, et sur la valeur sociale du chantier, qui fait l’objet d’un cours en Master. 

 

Thibaut Barrault et Cyril Pressacco seront professeurs invités à l’ETH Zurich à partir de septembre 2025, et encadreront un studio de projet pour les Bachelor et Master. 

Photo : Léon ProstPhoto : Léon Prost

Exposition : MATERIA → du 16.09 au 19.11.25

MATERIA

Du 16 septembre au 19 novembre 2025
Entrée libre de 9h à 17h
Salle d’exposition de l’ENSACF
Vernissage le mardi 07 octobre 2025 à 18h
 
La terre, la pierre et les fibres ont conquis l’architecture contemporaine. Des milliers de projets, d’une grande qualité technique, écologique et esthétique, voient le jour sur les cinq continents. La démocratisation de l’utilisation de ces matériaux, peu gourmands en énergie et disponibles en quantité sur la planète, participe grandement à la réduction de l’exploitation des ressources non renouvelables et limite les besoins énergétiques des bâtiments.
 
Défi pour l’architecture contemporaine, l’usage des matières issues du sol et des champs est une des voies les plus optimistes pour construire demain en redonnant du sens aux métiers du bâtiment. Les filières de ressources locales s’organisent et se développent avec la création d’emplois qui renforcent l’activité économique des territoires. Les matériaux biosourcés et géosourcés sont incontournables pour penser l’architecture post-carbone et contribuent à la transition écologique et sociale.
 
L’exposition et l’ouvrage Materia, qui s’inscrivent dans la continuité des deux éditions Fibra architectures (2019) et TerraFibra (2021), sont dédiés aux architectures contemporaines en terre, pierre et fibres végétales. Ils mettent en valeur les propriétés esthétiques, avantages constructifs et bénéfices environnementaux de 40 écoconstructions sélectionnées dans le cadre du prix materia awardMateria reflète la volonté de mettre en lumière des projets de réhabilitation exemplaires, en soulignant la complémentarité des matières. Elle vise une reconnaissance de ces bâtiments par la profession comme par le grand public, soulignant le courage des maîtres d’ouvrage qui ont fait le choix de ces matériaux, la créativité des concepteurs et le savoir-faire des artisans et entrepreneurs.

Commissaires de l’exposition
Dominique Gauzin-Müller, Yann Le Bihan, Louise Lemoine, Zoé Tric

 

Co-producteurs
Pavillon de l’Arsenal
Les Grands Ateliers
amàco
L’Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France

Soutenances des PFE 2025

Les soutenances publiques des PFE (Projets de Fin d’Études) débuteront mardi 24 juin.

 

Jusqu’au 27 juin, 91 étudiants des Domaines d’étude ETEH (Éco-conception des Territoires et des Espaces Habités), REx (Réalités et Expériences), METAPHAUR (Mémoire Et Techniques de l’Architecture du Patrimoine HAbité Urbain et Rural) et EVAN (Entre Ville, Architecture et Nature) soutiendront leur PFE.

 

Encadré par un directeur d’études et une équipe enseignante, le projet de fin d’études consiste en un projet articulant des enjeux d’architecture, d’urbanisme et de paysage d’une certaine complexité et vient clore 5 années d’études.

 

Télécharger le planning des soutenances pour ETEH

Télécharger le planning des soutenances pour EVAN

Télécharger le planning des soutenances pour METAPHAUR

Télécharger le planning des soutenances pour REX

 

Taxe d’apprentissage 2025

CONSTRUISONS ENSEMBLE !

 

La campagne 2025 de répartition du solde de la taxe d’apprentissage a débuté le 26 mai ! 

Le solde de la taxe d’apprentissage est recouvré annuellement par les URSSAF et versé à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). La plateforme SOLTéA  permet aux employeurs de désigner les établissements destinataires du solde de la taxe d’apprentissage. 

EN PRATIQUE :

Les entreprises ne règlent pas directement leur solde de taxe d’apprentissage aux établissements bénéficiaires : ce sont les URSSAF et les MSA (sur la Déclaration sociale nominative (DSN) d’avril 2024 via le site Net-entreprise) qui le collectent en une seule fois. 

Les montants collectés sont reversés à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) qui en assure la gestion. 

Les entreprises se connectent sur la plateforme SOLTéA de la CDC pour désigner leurs établissements bénéficiaires et préciser la somme affectée à chacun. 

La CDC verse aux établissements d’enseignement les montants indiqués par les entreprises, après déduction de frais de gestion. 

Pour flécher l’ENSACF au titre du versement du solde de la taxe d’apprentissage, voici les informations dont vous aurez besoin, au choix :

  • N° SIRET : 196312 870 00021
  • Code UAI : 0631287G

 

Pourquoi choisir l’École de Clermont-Ferrand ?

_Qui sommes-nous ?

L’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand est installée sur le site de Sabourin à Clermont-Ferrand. Ancien hôpital construit entre 1932 et 1934, le bâtiment a été transformé en école d’architecture et inauguré en 2015. Cette transformation d’un patrimoine existant fait la démonstration qu’une architecture pensée pour un programme particulier, dans un site unique est possible.

L’ENSA est une des 4 écoles d’architecture d’Auvergne-Rhône Alpes et une des 20 écoles publiques françaises.

L’ENSA accueille 570 étudiants de toute la France en licence, master et doctorat. Elle propose également la formation HMONP (habilitation à la maîtrise d’œuvre en son nom propre) ainsi qu’un incubateur de jeunes agences d’architecture.

L’ENSA, sa direction et son équipe pédagogique, défendent des valeurs fortes de valorisation des territoires ruraux et des petites centralités, de transition écologique et d’expérimentation pour penser l’architecture autrement. Nous pensons qu’un établissement comme le nôtre a pour vocation de stimuler le débat public local sur la transformation du cadre de vie en apportant une forme d’expertise grâce aux travaux d’étudiants, aux actions culturelles menées par l’école, aux travaux de nos doctorants et enseignants-chercheurs.

Les défis qui attendent les architectes et donc nos étudiants sont considérables. Il s’agit d’explorer l’inconnu ensemble et d’imaginer collectivement les solutions de demain.

Notre projet

 

_À quoi sert votre contribution ?

La taxe d’apprentissage est un réel soutien au développement de la pédagogie et de la vie étudiante au sein de l’école.

Votre contribution rend possible les voyages pédagogiques et les déplacements sur site des étudiants, indispensables à l’apprentissage en architecture.

Vous contribuez à l’aménagement des territoires ruraux, petites centralités, par la présence in situ des étudiants et de leurs enseignants et par leurs réflexions, projets et analyses, matière indispensable aux décideurs locaux.

Vous contribuez à la diffusion de la culture architecturale en soutenant la production et la valorisation des travaux étudiants et du savoir-faire clermontois par la mise en place d’expositions, l’organisation de conférences de grande qualité et la publication des projets de fin d’études de nos diplômés.

Votre participation à la formation des architectes de demain est essentielle !

Tout savoir sur les études à l’ENSACF

 

_En savoir plus

Accéder à la plateforme SOLTéA

En savoir plus sur la taxe d’apprentissage

Consulter le guide de net-entreprises.fr

 

_Vos contacts

Élodie CHALUS – elodie.chalus@clermont-fd.archi.fr

Sylvie ÉCHAUBARD – sylvie.echaubard@clermont-fd.archi.fr

Nourina BEEHARRY – nourina.beeharry@clermont-fd.archi.fr

 

Télécharger la lettre d’information Taxe d’apprentissage ENSACF

 

 

Calendrier 2025

 

Merci

à l’ensemble de nos contributeurs 2024 !

 

SODICLER 

ANMA – ARCHITECTES URBANISTES 

ASS SAUVE QUI PEUT LE COURT METRAGE 

PERRAULT ARCHITECTURE 

BPA ARCHITECTURE 

FABRIQUES ARCHITECTURES PAYSAGES 

MARCILLON THUILIER ARCHITECTES – MTA 

SPL CLERMONT AUVERGNE 

TOA ARCHITECTES ASSOCIES 

CREABIM 

VOYAGES BESSE 

TRIA ARCHITECTES 

ATELIER IMAGINE 

ATELIER D’ARCHITECTURE CASA 

LA FABRIQUE D’ARCHITECTURE 

IGETEC 

ATELIER DU ROUGET SIMON TEYSSOU ET ASSOCIES 

PROTHERM 71 

MILK ARCHITECTES 

FABRE-SPELLER 

IMAGINE ARCHITECTURE 

AGAURA 

AGENCE BENJAMIN BERNARD 

HEMIS AMO 

ENTREPRISE MOUSSET SA 

VERNUS AMELIE ANNE 

METRE CARRE 

BAUDOIN BEATRICE ARCHITECTE 

DELERS ASSOCIES 

FMAU 

ARCHIDISTEC 

LA FABRIQUE D’ARCHITECTURE 

BOGACZ PHILIPPE 

RAUCH MOURAIRE RESSOUCHE ARCHITECTURE ET URBANISME 

BOUCHAUDY ARCHITECTES 

MUR DESIGN BY AMBIANCE 

SCP ESTIER LECHUGA 

CARRE VERT ARCHITECTURE 

FAB ARCHITECTES 

VETTIER ASSOCIES 

GERALD GUYOT DE SALINS ARCHITECTE D.P.L.G. 

STUDIO LOSA 

FR ARCHITECTES 

DAUNE & CHAMBON 

DI LEO JACQUET TRANSPORT 

THOPALLO 

Les journées d’admission → 16 et 17.05.25

Les auditions relatives à l’épreuve d’admission se déroulent sur deux journées, les vendredi 16 et samedi 17 mai 2025.

L’organisation de ces deux jours est la suivante :

  • Accueil des candidat.e.s à partir de 8h le vendredi et le samedi, et jusqu’à 18h dans le hall d’entrée de l’école par le personnel de l’administration ;
  • Le.a candidat.e devra se présenter 30 minutes avant l’heure prévue de l’audition, muni.e d’une pièce d’identité, de son numéro de candidat.e issu de Parcoursup et d’une impression de la convocation reçue par courriel ;
  • Les personnes accompagnant les candidat.e.s ne seront pas autorisées à rentrer dans les locaux de l’école.

 

Déroulement de l’épreuve d’admission

L’audition des candidat.e.s se déroulera devant un jury composé de deux personnes, enseignant.e.s ou responsables administratifs de l’ENSACF.

Les entretiens se dérouleront dans le strict respect de l’anonymat des candidat.e.s. Aucun document ne pourra être présenté par les candidat.e.s durant la totalité de l’audition.

Chaque candidat.e sera reçu.e pour un entretien de 15 minutes, à la fin duquel le jury apportera une évaluation de 0 à 100 points fondée sur les critères suivants :

  • ouverture au monde et à l’architecture (note sur 10, pondération : 2) ;
  • évaluation de la motivation et du projet personnel (note sur 10, pondération : 2) ;
  • capacité à construire et énoncer un propos personnel (note sur 10, pondération : 3) ;
  • maturité, intérêt et inventivité du propos (note sur 10, pondération : 3).

 

Chaque jury complètera sa notation par un classement des candidat.e.s auditionné.e.s afin de départager les ex-aequo dans le classement général des candidatures.

Les candidat.e.s résidant à l’étranger, en Outre-mer ou en Corse seront reçu.e.s en entretien par visioconférence, dans les mêmes conditions que les candidat.e.s reçus en présentiel. Il leur est conseillé de télécharger avant l’entretien la dernière version de l’application qui leur sera indiquée lors de leur convocation.

 

Les candidat.e.s doivent avoir pris connaissance du règlement des épreuves avant leur entretien (téléchargeable ici).

Télécharger le livret « FAQ comment candidater à l’ENSACF »

 

Pour toute difficulté, contactez l’ENSACF au 04 73 34 71 50.

 

L’ENSACF participe à « Mai à vélo » → 01 au 31.05.25

En mai, pédalez sans compter avec le ministère de la Culture et l’ENSACF sur l’application Géovélo !

 

Avec des animations tout au long du mois de mai, l’événement national « Mai à Vélo » vise à développer la pratique du vélo partout sur les territoires. C’est bon pour la santé… et pour l’environnement !

C’est dans ce cadre que le ministère de la Culture propose à tous ses agents de participer au défi d’activité « Mai à Vélo ».

 

Relevons le défi ensemble !

Ce défi encourage les participants à parcourir le plus de kilomètres possibles du 1er au 31 mai 2025, en enregistrant leurs déplacements à vélo dans l’application Géovélo. La somme totale des kilomètres roulés par les membres de la communauté du ministère pendant le défi apparaîtra dans un classement accessible sur l’application Géovélo.

 

Comment participer ?

  1. Tout d’abord, téléchargez l’application Géovélo, disponible sur Google Play ainsi que l’App Store.
  2. Rejoignez la communauté du Ministère en cliquant sur le lien dédié ou en scannant le QR code ci-dessous.
  3. Ensuite, vous serez invités à sélectionner la structure à laquelle vous appartenez.

 

 

 

 

Rejoignez aussi la communauté de l’ENSACF !

 

En plus de celle du ministère, l’École a aussi créé sa propre communauté !

Toutes les communautés de l’École, enseignants, administratifs et étudiants, peuvent participer et rejoindre l’équipe.

 

 

 

En mai, rejoignez l’équipe de l’ENSACF et relevons le défi !

En scannant le QR code ci-dessus.

Classement à retrouver à partir du 1er mai ICI

 

 

Des cadeaux à gagner !

Pédaler, c’est déjà gagnant ! Et pour encourager la participation, les agents ayant parcouru le plus de kilomètres pour le ministère et des agents participants tirés au sort recevront des cadeaux.

Cette opération est coordonnée par la Mission pour la transition écologique et le développement durable et la délégation à l’information et la communication (DICOM) du ministère de la Culture.

 

Fête du jardin et du tiers paysage → 22 au 25.04.25

Écologies à l’œuvre : de l’éco-féminisme aux jardins du tiers paysage

Concevoir avec le vivant, agir pour le vivant, prendre sa part, prendre soin

 

Dans le cadre de l’enseignement « Expérimenter-Faire-Vivant »

Laetitia BELALA, Hugo RECEVEUR, Bertrand RÉTIF

En collaboration avec Agir pour l’Égalité et les associations étudiantes

 

 

Concevoir avec le vivant fait appel à 3 propositions pour cette semaine : penser, observer et expérimenter. Ces 3 propositions auxquelles ces rencontres sont dédiées trouvent une place privilégiée, ici, dans le jardin de l’école. Une approche particulière donne le ton à ces rencontres et à la fête du jardin, c’est celle de l’éco-féminisme contemporain qui, par son activisme, réactive les fondamentaux et les perspectives d’avenir (une écologie à la fois humaniste, radicale et à la fois une écologie appliquée comme expression de nos modes de vie et de nos habitats renouvelés).

Sont invités, lors de ces rencontres, philosophes, éthno-botanistes, écologues, anthropologues, paysagistes, naturalistes, artistes, urbanistes… pour dialoguer avec les architectes et pour éclairer nos lanternes sur les apports récents de l’écosophie, de l’éco-féminisme, de l’écologie des paysages, de l’écologie humaniste, des manifestes ou activismes de tous genres qui sont à l’œuvre actuellement ou qui visent à prendre soin de la terre, à prendre soin de tous les vivants dans leur extraordinaire diversité…

Le propos, l’objectif de ces rencontres est « d’ouvrir les chakras », d’échanger nos regards sur ce monde complexe en mutation, d’apporter des clés pour comprendre, de partager nos réflexions pour ouvrir les portes des alternatives ambiantes et se faisant, tenter de répondre aux questions du moment qui nous concernent tou·te·s… à savoir comment s’orienter, atterrir, bifurquer, se soulever, s’engager…

Agir pour le vivant, d’accord. Oui mais comment ? Par quoi on commence ? Peut-être qu’il faut commencer par le début pour parvenir à repenser nos modes de vie et nos actions ; c’est-à-dire se poser d’abord la question de l’éthique, et donc d’une pensée écologique renouvelée, d’une « écosophie pour la vie » comme la nomme Arne Naess, une écosophie qui nous aide à nous orienter dans la jungle du greenwashing mondialisé et dans le bouillonnement du monde des idées. Pour cela, il y a nécessité à faire un éclairage et à trouver des points de repère. C’est l’objet de ces rencontres.

À l’occasion de la Fête du jardin du tiers paysage, nous partons de l’idée que les jardins offrent un tissage infini de connexions, de liens au vivant. Cela incite à une « Lecture du vivant à la croisée des chemins politiques et sensibles ». Ce temps de partage vise à questionner le bien commun pour trouver des formes d’engagements ou d’actions qui font sens.

« Eden et jardin planétaire, quels sursauts naturo-culturels régénérateurs ?

Le jardin exprime l’art même de vivre, de se situer et de transformer un monde qui expose tout autant aux munificences qu’aux cataclysmes. Naissances, sapiences et ressourcements sont au cœur des questionnements quant à la nécessité d’une nouvelle boussole du prendre soin, entre éthique, esthétique et politique, pour reprendre et perpétuer des manières vivifiantes d’exister et cohabiter. » (Chris Younès)

Le jardin conçu comme espace mais surtout comme pratique culturelle qui accorde une place privilégiée à l’accueil de la diversité sous toutes ses formes, le jardin peut être aussi conçu comme « laboratoire du Tiers paysage », ce à quoi le jardin Sabourin aspire devenir un jour prochain.

Si le jardin est conçu comme « prototype du ménagement », dans le sens de prendre soin de ce qu’Il y a de plus précieux, la diversité des formes du vivant, peut-il être transposable à l’échelle d’un territoire ?

Entre l’enjeu de reconsidérer la préséance du vivant dans toutes ses expressions, qui implique de revoir nos modes de vie, et l’enjeu de relocaliser la production alimentaire plus proche de nous, en valorisant les cultures populaires, comment se saisir de cette question ? À partir de quelles expériences ? Quelles alternatives ambiantes ou émergentes ?

 

Bertrand Rétif,
paysagiste concepteur, enseignant Villes et territoires

 

 

 

—Les étudiant·e·s « Expérimenter-Faire-Vivant »

Yann BONNET, Fanette FANGEMANN, Maxime GALMICHE, Sarah JUÉ, Angèle MARTINAUD, Corentin PELE, Romain PRAT CAPILLA, Valentine REYES, Guillaume ROUX, Hoai Nam VU

 

—Agir pour L’Égalité

Brigitte FLORET, Kenya Fleming, Lucie GUERREIRO, Aude PINEAU

 

 

 

 

 

Télécharger le programme

Exposition VÉLODÔME → Prolongation jusqu’au 09.05.25

EXPOSITION VÉLODÔME

Le pavillon de l’ENSA Clermont-Ferrand pour le projet Archi-Folies 2024

Par le collectif Vélodôme, enseignant.es et étudiant.es

Du 25 mars au 30 avril 2025

Entrée libre de 9h à 17h

Salle d’exposition de l’ENSACF

Vernissage le 03 avril à 17h30

 

Archi-Folies, un projet pour apprendre en faisant

Le projet Archi-Folies a été proposé à l’ensemble des Écoles d’architecture par le ministère de la Culture, constituant ainsi le premier projet coordonné de design-build à l’échelle nationale, dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Au-delà des objets architecturaux produits, ce projet a été l’occasion pour chaque école d’expérimenter la mise en place d’un tel enseignement avec ses contraintes propres d’une part, et de mutualiser, comparer et éprouver les pratiques pédagogiques mises en place par chaque établissement avec un cahier des charges commun, d’autre part.

L’idée était que chacune des 20 Écoles d’architecture s’associe à une fédération sportive française, pour produire un pavillon qui fera la promotion d’un sport auprès du grand public pendant toute la période des JOP de Paris 2024.

Ce projet inédit de design-build à l’échelle nationale traduit la volonté du ministère de la Culture de développer les pédagogies expérientielles dans les Écoles d’architecture en profitant du contexte des jeux de Paris de 2024.

 

Cette exposition propose ainsi de retracer la participation de l’ENSA Clermont-Ferrand au projet Archi-Folies, sous la forme d’un retour d’expérience produit par les étudiant·es ayant participé au projet pour poursuivre la dynamique pédagogique. Elle tente de mettre en parallèle une organisation pédagogique, le vécu des étudiant·es et le processus de production d’un objet architectural, illustrés par des documents de travail, de la photographie, des vidéos et des témoignages.

 

Une réponse engagée

L’équipe du projet Vélodôme a souhaité, dès l’esquisse, proposer une réponse engagée au regard des crises environnementales et sociales que le monde traverse, dans un contexte de Jeux olympiques et paralympiques critiquables sur leur impact négatif sur ces questions, et au sortir d’un mouvement « ENSA en lutte » (2023) qui a rappelé la nécessité de faire des enjeux écologiques une priorité.

La conception du projet a été guidée par l’idée d’émettre une proposition alternative à l’acte de construire dans ces grands événements internationaux, en imaginant des installations temporaires en matériaux biosourcés, géosourcés et de réemploi, qui soient simples à assembler et désassembler, tout en projetant le réemploi du pavillon post-événement au service du territoire auvergnat, de manière pérenne.

 

 

Photos : Collectif Archifolies

Calendrier du projet Archi-Folies

Juin 2022

Lancement de l’appel à candidature par le ministère de la Culture

2022-2023

Année universitaire dédiée à la conception du projet

2023-2024

Année universitaire dédiée à la construction du pavillon

Septembre 2024

Démontage des pavillons

 

Une équipe

_Étudiant·es

2023 – 2024

Maël Barbier, Marie Barraud, Nathanaël Beaumont, Salma Bensoudaria, Morgane Colombier, Laura Czaicka, William Fres, Adrien Goenaga, Lou Hermabessière, Benjamin Macron, Vincent Neuvy, Claire Pannecoucke, Thibaud Perret, Elsa Rodde, Raphaël Sabatier, Arthur Thuizat, Lino Turpin, Martin Vacarie, Guillemette Valette

Mais aussi Fabien Barbat, Amélie Blanchet, Matéo Dubroca, Victorien Gas-Clavaud, Aymeric Geiser, Clémence Guidat, Margaux Mazure et Ugo Pirlo.

2024 – 2025

Amandine Alexandre, Alice Continsouza, Benoît Hakimi, Adélaïde Large, Florence Lernout, Zoé Merceron, Benjamin Rayon, Ihor Ruban, Inès Rulence, Véronique Salib, Louis Veillard

 

_Enseignant·es et encadrants

ENSACF

Quentin Chansavang, Jérôme Lafond, Alice Delattre

Les Grands Ateliers

Sylvain Mongellaz

BE structure

Alexandre Bagros-Murat

Administration et logistique ENSACF

Sylvie Échaubard, Jérémie Chomat

 

_Partenaires

Hébrard tailleur de pierre, Scierie Borie, Scierie Montmartin et fils CMB, Simonin, Serge Ferrari, Würth, STDM, Atelier des couleurs, Buzon, BTMC, Fibois, Communes Forestières, Rhônapi, Les Compagnons du Devoir

Midis de la médiathèque #9 → 05_03_25

Mercredi 05 mars 2025

Médiathèque de l’ENSACF_12h30 → 13h30

 

La vie sociale des haies 
Enquête sur l’écologisation des mœurs 

Par Léo Magnin

Animation de la rencontre : Catherine Gauthier

 

Tandis que le monde devient de moins en moins habitable, peut-on déceler les indices d’une transformation des manières d’interagir avec l’environnement ? Dans le sillon de Norbert Elias étudiant la civilisation des mœurs à partir du mouchoir, Léo Magnin interroge l’écologisation des mœurs à travers un objet ordinaire : la haie. Car si les arbres et buissons ont une vie biologique bien connue, leur vie sociale mouvementée reste à découvrir. 
Massivement détruites lors de la modernisation agricole après 1945, les haies sont désormais plébiscitées en tant que réservoirs de biodiversité, puits de carbone, sources d’énergie renouvelable, freins à l’érosion et trames paysagères. Comment expliquer un tel revirement ? En enquêtant sur les traces de requalifications des haies : l’inquiétude exprimée par un éleveur face à leur protection, les hésitations d’un planteur dans sa parcelle, le coût de l’entretien, le goût de l’élagage, l’étude scientifique du bocage, sa cartographie numérique, son étonnante politisation gouvernementale et villageoise, etc. 
Des cours de fermes aux dorures ministérielles, La Vie sociale des haies investigue ainsi les différentes dimensions du processus d’écologisation, dessinant les dynamiques sociales qui s’essoufflent, se poursuivent ou se réinventent à l’épreuve des enjeux environnementaux. Suivre le dédale des haies éclaire les zigzags de l’histoire qui configurent les contradictions de notre présent, mais aussi ses tâtonnements prometteurs… 

 

 

Léo Magnin est sociologue, chargé de recherche au CNRS et membre du Laboratoire interdisciplinaire Sciences innovations sociétés (LISIS). Il est l’auteur, avec Rémi Rouméas et Robin Basier, de Polices environnementales sous contraintes (Rue d’Ulm, 2024).

 

Catherine Gauthier est socio-anthropologue et réalisatrice. Maîtresse de conférences à l’ENSACF, elle a en charge l’enseignement de l’anthropologie de l’Espace Public et les démarches participatives et concertations habitantes en Master.